Elle cabosse les voitures et les toits des maisons, fait voler les vitres en éclats et détruit des récoltes entières… Avec ses billes de glace qui mitraillent le sol à plus de 100 km/h, la grêle est sans doute le type de précipitation le plus destructeur qui soit ! Il grêle rarement dans les pays chauds, car les grêlons y fondent avant d’atteindre le sol. En revanche, le phénomène est fréquent dans les régions tempérées, surtout durant le printemps et l’été. La grêle sévit alors par temps orageux et très humide, lorsque les courants d’air sont suffisamment forts pour supporter les grêlons qui se forment dans les nuages. Le centre de l’Amérique du Nord est particulièrement touché par les tempêtes de grêle. Au Colorado, en 1984, une tempête a laissé les habitants de Denver avec des grêlons… jusqu’aux genoux !
En général, un grêlon a la taille d’un pois, mais certains sont gros comme des pamplemousses. À cette taille, ils se transforment en véritables boulets et peuvent blesser les humains et les animaux. Le plus gros grêlon recensé aux États-Unis avait la taille d'un melon !
La grêle se forme dans les nuages cumulonimbus, à partir de gouttelettes d’eau glacée, transportées au sommet des nuages par de forts courants d’air. L’illustration suivante montre la formation d’un grêlon.
Enrobés comme un oignon !Les grêlons voyagent entre 5 et 10 minutes à l’intérieur d’un cumulonimbus avant de tomber au sol. Ils peuvent compter jusqu’à 25 couches de glace. |
Voir aussi :
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