Certains changements dans les modes de vie comme l’accroissement des échanges internationaux, le développement des services de transport en commun et de garderie ainsi que l’utilisation accrue des antibiotiques facilitent et accélèrent la dissémination des agents infectieux. Face à cette augmentation des risques d’infection, les mesures d’hygiène élémentaires demeurent le moyen de lutte préventive le plus efficace.
En évitant la prolifération des agents pathogènes (bactéries, virus, champignons et parasites) à la surface de la peau et des muqueuses, l’hygiène corporelle contribue à nous préserver des infections. Une bonne hygiène consiste en des gestes simples tels que :
Dans la maison, les lieux de passage et d’entreposage des aliments ainsi que les endroits humides sont propices à la prolifération des bactéries et des champignons. Ainsi, la cuisine, la salle de bains et les toilettes réclament une aération et un nettoyage particuliers. La douche, les cuvettes, la robinetterie et les poignées de porte doivent être désinfectées régulièrement, tout comme l’évier, le réfrigérateur, le plan de travail et la poubelle de la cuisine. Les serviettes, les linges et les torchons doivent être séchés rapidement et nettoyés fréquemment. La literie des chambres ainsi que les planchers de la maison doivent aussi être lavés périodiquement. Le calendrier de vaccination des animaux domestiques doit être respecté. En outre, il faut interdire à ceux-ci, autant que possible, l’accès à la literie, à la table de la cuisine, au plan de travail et à la nourriture qui n’est pas la leur. Les objets ou les endroits qu’ils affectionnent doivent être nettoyés régulièrement.
Lorsqu’une personne est atteinte d’une maladie infectieuse des voies respiratoires, comme un rhume, elle peut éviter la dissémination de l’infection en toussant ou en éternuant dans un mouchoir ou au creux de son coude. Elle doit également se moucher et se laver les mains plus souvent et reporter autant que possible sa visite à des personnes fragiles (nouveau-né, personne âgée ou immunodéprimée). Chez les enfants, il est préférable d’éviter les échanges de vêtements comme les bonnets et les écharpes, propices à la transmission de poux et à la propagation des infections respiratoires.
Dans les pays développés, la plupart des gastroentérites alimentaires et des intoxications alimentaires ont lieu à la maison. Elles sont dues à une cuisson insuffisante des aliments, à une contamination au moment de leur manipulation ou de leur production (mauvaise hygiène, lavage avec de l’eau contaminée, etc.) ou à leur mauvais entreposage qui est soit trop long, soit fait à une température inadéquate. La contamination, le plus souvent par la salmonelle et par Escherichia coli, plus rarement par la bactérie Listeria, affecte notamment la volaille et les viandes, et en second lieu les poissons et les fruits de mer. Pour éviter une intoxication par un aliment contaminé, certaines règles doivent être respectées :
Voir aussi :
Dans le dictionnaire visuel :
Dans les capsules encyclopédiques De Visu :
Dans le blogue ikonet :