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Pollution, quand l’équilibre est rompu

Les humains sont les êtres vivants qui ont le plus d’impact sur leur environnement. Ils modifient leur habitat pour répondre à leurs besoins davantage que toute autre espèce. Lorsque les ressources deviennent limitées pour une population croissante, les humains agrandissent les villes et les champs cultivés, rompant ainsi l’équilibre naturel du milieu. Plusieurs activités humaines reliées aux industries, aux transports et à l’agriculture engendrent différents types de pollution. Qu’ils soient rejetés dans l’eau, dans l’air ou dans le sol, les polluants ne tardent pas à se disperser dans l’écosystème. La santé et la survie de tous les êtres vivants dépendent non seulement de la bonne volonté des individus, mais de celle des gouvernements du monde, qui devront travailler main dans la main pour lutter contre les causes de la pollution et préserver l’avenir de notre planète.

La pollution de l’eau

Les réserves d’eau de la planète sont de plus en plus polluées par des déchets provenant notamment de l’agriculture, des industries et des égouts. Puisque l’eau circule sans cesse dans l’environnement, elle transporte les polluants qu’elle contient d’une région à l’autre. Par exemple, un pesticide vaporisé au-dessus d’un champ rejoindra vite les réserves d’eau souterraines, se retrouvera éventuellement dans un cours d’eau et finira dans l’océan. Non seulement ces substances toxiques peuvent nuire aux animaux et aux plantes aquatiques, mais elles peuvent également affecter les chaînes alimentaires, faisant disparaître certaines espèces animales et végétales. Elles contaminent également les humains qui boivent l’eau ou consomment les poissons. Malgré les interdictions, plusieurs pays continuent d’envoyer leurs déchets dans les océans, en plus des six millions de tonnes de pétrole répandues chaque année accidentellement.



La pollution des sols

Pollution des sols

Chaque année, des millions de tonnes de déchets industriels, d’ordures ménagères, d’engrais et de pesticides sont rejetées dans la nature. Plusieurs de ces substances ne sont pas biodégradables, c’est-à-dire qu’elles ne peuvent être décomposées par les micro-organismes du sol. Des matières comme le métal des boîtes de conserve, le verre et la plupart des plastiques s’accumulent ainsi dans l’environnement. Il est donc important de les recycler et de les réutiliser au lieu de les jeter. Par ailleurs, la plupart des polluants non biodégradables du sol proviennent des industries qui rejettent des milliers de substances différentes ! Plusieurs de ces produits hautement toxiques s’infiltrent dans les sols et finissent par rejoindre des cours d’eau qu’ils contaminent. Malgré les efforts que l’on faits pour réglementer l’élimination des déchets et les pratiques agricoles, la contamination des sols ne cesse de s’accroître partout dans le monde.


Dans les pays industrialisés, une famille moyenne produit près de deux tonnes d’ordures par an. Plus de la moitié de ces déchets sont constitués de papiers d’emballage, de métaux, de verre et de plastique qui pourraient être recyclés ou réutilisés. Aussi, près du quart des ordures ménagères sont des déchets de cuisine, comme des épluchures de légumes, qu’on pourrait transformer en compost, un engrais naturel utilisé pour enrichir la terre des jardins et des champs cultivés.



La pollution de l’air

Depuis 200 ans, plusieurs activités humaines rejettent dans l’atmosphère des substances polluantes dommageables pour la santé. Les moteurs des voitures et les grandes centrales énergétiques brûlent des combustibles fossiles, tels que le pétrole et le charbon, et laissent s’échapper dans l’air des gaz et des fumées toxiques qui peuvent provoquer du smog. Certains polluants participent à la destruction de la couche d’ozone, cette enveloppe gazeuse qui nous protège contre les dangereux rayons ultraviolets du Soleil. D’autres contribuent plutôt au réchauffement global en augmentant l’effet de serre naturel de la planète. D’autres, encore, sont impliqués dans la formation de pluies acides, un phénomène ayant des conséquences désastreuses pour les habitants des lacs et des forêts. La pollution de l’air ne se limite pas aux régions industrielles. La direction et la force des vents peuvent disperser les polluants vers d’autres pays, parfois très loin de la source de pollution.



Chaque citoyen doit faire sa part en économisant l’énergie, en évitant le gaspillage et en utilisant des moyens de transport moins polluants comme la bicyclette, l’automobile électrique ou le covoiturage. Bien que la qualité de l’air se soit améliorée depuis une trentaine d’années, il reste encore beaucoup de travail à accomplir…


Voir aussi :

Dans le dictionnaire visuel :

Dans les capsules encyclopédiques De Visu :

Dans le blogue ikonet :

Dans les jeux ikonet :