Appelés communément « tremblements de terre », les séismes se produisent lorsque la surface du globe est secouée par une décharge d’énergie issue des profondeurs de la Terre. Le mouvement des plaques lithosphériques, qui se déplacent de 1 à 18 cm par année, et les énormes tensions qui s'accumulent à leurs points de rencontre sont directement responsables de l’activité sismique. Les séismes se manifestent donc principalement dans les régions volcaniques et à proximité des jeunes chaînes de montagnes, en bordure des plaques.
On estime à près de un million le nombre de séismes qui ébranlent la Terre chaque année, mais seuls un peu plus de 5 % d’entre eux sont ressentis, les autres étant de trop faible magnitude. Lorsqu’ils se produisent en milieu urbain, les séismes causent de véritables désastres, entraînant parfois la mort de milliers de personnes.
Les séismes se produisent habituellement le long des failles de l’écorce terrestre, au point de rencontre de deux plaques tectoniques.
Le mouvement des plaques comprime et étire la roche, la soumettant ainsi à des tensions et à des pressions considérables. À cette étape, les bords des plaques demeurent solidaires et immobiles.
Lorsque la force devient trop grande, une immense quantité d’énergie est libérée brutalement, produisant une série de secousses de l’écorce terrestre et des vibrations qui se propagent jusqu’à la surface. Après le séisme, la région touchée subit une modification morphologique. Peu à peu, les tensions recommencent à s’accumuler…
Lorsqu’on décrit la localisation d’un séisme, on distingue deux zones précises : l’épicentre et l’hypocentre (aussi appelé foyer). L'épicentre est le point de la surface terrestre situé à la verticale du foyer, où la secousse est ressentie le plus violemment, alors que l'hypocentre est le point de la croûte terrestre où se déclenche le séisme. Celui-ci peut se situer jusqu’à 700 km sous la surface, et plus il gagne en profondeur, plus les ondes du séisme se propagent au loin. Toutefois, la plupart des séismes ont leur hypocentre à moins de 20 km de profondeur. Lors d'un séisme, chaque particule oscille, et cette oscillation se transmet très vite d’une particule à une autre sur de très grandes distances, à la façon des cercles concentriques qui se forment à la surface de l’eau quand on y lance une pierre.
Il existe plusieurs méthodes pour calculer l’intensité d’un séisme. Certaines tiennent compte de l’ampleur des dégâts matériels (éclatement de vitres, effondrement des édifices, etc.) et nécessitent une observation sur place. C’est le cas de l’échelle de Mercalli.
Conçue par le géophysicien américain Charles Francis Richter, l’échelle de Richter mesure quant à elle de façon plus précise la magnitude d’un séisme, c’est-à-dire la quantité d’énergie libérée. Chaque graduation sur l’échelle correspond à une force 32 fois plus puissante que la précédente. Ainsi, un séisme d’une magnitude de 6 sur cette échelle est 32 fois plus puissant qu’un séisme d’une magnitude de 5.
Voir aussi :
Dans le dictionnaire visuel :
Dans les capsules encyclopédiques De Visu :
Dans le blogue ikonet :
Dans les jeux ikonet :