Le terme «smog», contraction des mots anglais smoke (fumée) et fog (brouillard), désigne le dangereux mélange de polluants atmosphériques (ozone, particules, dioxyde d’azote, dioxyde de soufre, etc.) qui stagne au-dessus de certaines villes.
Les grandes villes comme Los Angeles et Mexico sont souvent envahies par du smog, un brouillard dû à la pollution. En 1952, la ville de Londres, en Angleterre, fut enveloppée par un smog si épais que les piétons devaient retrouver leur chemin à tâtons, en touchant les édifices.
Environ 95 % des oxydes d'azote (NO et NO2) entrant dans la composition du smog provient de la combustion du carburant dans nos voitures et nos camions, des autres moteurs à combustion, des turbines à gaz, des chaudières industrielles, et des centrales électriques servant à la production d'énergie.
En été, lorsque les journées sont chaudes et ensoleillées, l'air stagne davantage que le reste de l’année et empêche les polluants de se dissiper. Ceux-ci s'accumulent et réagissent alors au rayonnement solaire, produisant des niveaux inacceptables d'ozone au ras du sol. Les niveaux de smog atteignent leur maximum au milieu de l'après-midi puisque les concentrations d'ozone au sol sont en général à leur niveau le plus élevé lorsque le soleil est à son plus haut dans le ciel.
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